Je suis Amour.Créativité

Comment mon histoire peut vous ouvrir de nouvelles portes


Jour 1. Amour et Créativité ? Une drôle d'association ? Comme beaucoup d'enfant, j'ai questionné l'amour. J'ai douté de l'amour de mes parents, j'ai souffert du rejet de certaines amies. Je me suis demandée "Qu'est-ce qu'il faut faire pour être aimée ? Sans parler de mes premiers émois amoureux. Est-qu'il m'aime ? Et surtout, est-ce que je l'aime ? Tout le monde parle d'amour. Nous sommes envahit d'images d'amour. Il semble une évidence et pourtant, pour beaucoup d'autre nous, il est une quête souvent douloureuse. Nous nous sentons coupé de lui, nous ne nous sentons pas aimé, nous ne nous aimons pas. Nous faisons des choses, nous disons des mots, nous faisons semblant d'être quelqu'un d'autre pour être aimé. Devant le miroir, nous nous jugeons, nous critiquons, nous méprisons parfois. Des parents qui travaillent trop, une mère au foyer mais qui n'est pas vraiment présente, un père colérique ou absent, une mère déprimée ou perfectionniste à outrance, la séparation de nos parents, le départ ou le décès de l'un d'eux, le harcèlement à l'école, le rejet ou l'humiliation dans la cour de récré, la trahison par sa meilleure amie, une injustice quotidienne entre une frère et une soeur. Et nous voilà coupé de l'Amour. Il reste un idéal qui fait rêvé mais semble hors de portée pour nous. Nous sommes coupé de cette énergie de vie essentielle. Oui l'amour est partout mais ce n'est pas l'amour que nous voyons sur nos écrans. C'est une force de vie invisible qui nous entoure et vit en nous. Retrouver la connexion à cette source d'Amour peut tout changer du regard que nous portons sur nous-même, sur les autres, sur le monde. L'amour est fécondité. Alors comment se rebrancher à cette source merveilleuses ? Dans mon cas, j'ai eu la grande chance de recevoir une éducation où la créativité avait une place. Elle est venue à ma rescousse. La suite demain ... à suivre. 
2/6 Jour 2. Amour et Créativité ? Une drôle d'association ? Comme je vous l'expliquais hier, sortie de l'enfance et de l'adolescence, je me sentais coupée de l'amour. Mais j'ai eu cette chance d'avoir une mère qui, ayant beaucoup souffert d'un éducation très, trop stricte, à chercher une école différente. J'ai donc eu la chance d'aller à Decroly, une école à pédagogie active où la créativité avait toute sa place : ateliers manuels, théâtre, écriture de textes, présentations orales sur des sujets d'intérêts, expériences, surprises du vendredi que nous devions apporter à tour de rôle. Et à la maison, la créativité s'invitait comme une évidence. C'était pour moi un pansement sur mes blessures d'amour, une respiration alors que j'étais proche de l'asphyxie. Mais la créativité ne s'arrêtait pas à l'expression "artistique". C'est tout un imaginaire que j'ai développé en jouant de eux de rôles. Et puis, il y a eu la lecture. Les livres ont été mes plus fidèles amis. A travers eux aussi, je développais mon imagination en partant dans des mondes imaginaires. Il m'ouvrait aussi à la psychologie des personnages, au monde des sentiments, des émotions. Je pouvais m'identifier ou, au contraire, me distinguer. Cela m'aidait à essayer de me comprendre, de construire mon identité et de tenter d'appréhender mon entourage et le monde. Malheureusement, à l'âge de 14 ans, nous déménageons et je change d'école. Me voilà dans un collège jésuites. Passons aux choses sérieuses parce que dans ma famille, l'intellect est LA chose à développer, la rang social LA chose à maintenir. Petit à petit, la source de ma créativité se tari n'étant plus stimulée. Seuls les livres continuent de nourrir un essentiel en moi. Venu le moment du choix de mes études supérieures, "Tu iras à l'université comme tout le monde dans la famille" me suis-je entendu répondre lorsque j'ai émis le souhait de faire les Beaux-Arts en dessin. Me voilà maintenant coupée de ma Créativité en même temps que je me conforme au désir de mes parents pour être aimée. A ce moment là, j'ai manqué de courage pour leur dire non. J'ai manqué d'audace pour oser m'inscrire aux Beaux-Arts parce que leur discours m'a plongée dans le doute et dans les peurs. Suis-je à la hauteur ? Je n'ai pas fait des humanités artistiques ni suivi des cours du soir. Je ne vais pas pouvoir vivre de mon art. Il n'y a pas de débouché après des études artistiques. Etc. Etc. L'histoire ne se finit pas là... la suite demain.